près 35 ans d’une vie citadine portée par une carrière professionnelle sous la forme d’un “double-cursus” entre interprétation Français – Langue des signes et animation, j’ai souhaité revoir mes prérogatives sur une large palette de considérations.
J’ai renoncé à la grand ville pour, petit à petit, me rapprocher de la nature ainsi que des valeurs humaines… du moins comme je les imagine.
J’ai troqué métro contre vélo, les réverbères au profit d’un ciel étoilé, 35m² pour un massif forestier et, plutôt qu’avoir, m’efforcer d’être.
Ayant chaussé les planches quelques années au sein d’une compagnie de théâtre amateur puis humé le nez rouge parmi un régiment de clowns, c’est avec délice que j’ai abordé le conte au cœur de cet environnement mythique et mystique.
Trois ans de pratique et d’expérimentations dont deux années d’ateliers auprès du conteur brestois et enjôleur François Debas ont confirmé mon appétit et désormais, je conte. Jusqu’à l’infini. Et, chaque fois, je me fais une joie de vous émouvoir, vous amuser, vous emporter.
Je suis passionné compulsif, mélomane et O+.
Pourquoi les contes errants ?
Parce qu’ils possèdent une vie qui leur est propre. Je les croise ou les façonne. Ils grandissent et évoluent à mon contact tout comme au vôtre. Puis, ils changent de cap, nos chemins se séparent et d’autres les remplacent.
Ceux qui me séduisent sont, le plus souvent, émouvants, drôles. Ils en appellent parfois à votre concours. Certains peuvent faire peur. Ils amènent à réfléchir sur la Vie, l’Amour, le Monde. Ils se veulent engagés et aiment parfois dénoncer ce à quoi il serait bon de renoncer.
Enfin, ils aiment vous croiser en balade à pieds ou à bicyclette, en veillée, en toutes saisons et vous relâcher dans la nature le sourire en coin et le bonheur au carré. Bonheur x bonheur : ma recette pour vous remercier de m’accorder quelques heures.
Écolo ?
Loin de ne consister qu’à mettre en avant un “joli” mot, mon engagement écologique vise à répondre à ce qui m’apparaît représenter désormais plus qu’une urgence. Dans le cadre de mon activité de conteur, il m’a semblé pertinent d’assurer, autant que possible, une cohérence en lien avec mes investissements privés et quotidiens.
- L’usage du vélo dans mes déplacements alentours et de solutions de transport les plus vertueuses le cas échéant ;
- le recourt à un prestataire engagé s’agissant de l’hébergement de mon site web et de la gestion de mes mails (Infomaniak) ;
- la préférence à l’audio plutôt qu’à la vidéo, consommatrice de bien plus de ressources, pour mes (rares) contenus multimédias ;
- l’utilisation de logiciels et applications libres dans ma gestion ;
- la souscription auprès de prestataires et fournisseurs sous forme de sociétés coopératives, pour répondre à mes besoins en énergie et services : Enercoop pour l’électricité, Télécoop pour mon abonnement mobile et enfin la Nef pour partie de mes finances. Par ailleurs, ces trois entités s’associent à d’autres couvrant de nombreux domaines au sein de la coopérative des Licoornes ;
- après avoir tergiversé, mon absence désormais assumée et libératrice des réseaux “mainstream” tels Facebook, Instagram ou l’ensemble des outils et services Google dont je suis convaincu qu’ils ne font que gâcher tant le lien social que nos existences. En lieu et place, je privilégie un support que j’aime d’amour : l’imprimerie. Pour ce faire, j’ai retenu les services de l’Imprimerie à Réaction située en Gironde et engagée elle-même dans une série de démarches écologiques.
Pour aller plus loin quant à mes implications, je vous invite à découvrir Pagaléem, une association située à Maxent. Il s’agit d’un projet de tiers-lieu qui organise à l’année des chantiers participatifs et propose des actions d’éducation à l’environnement, notamment à l’intention des établissements scolaires. À terme, il s’agit d’augurer un lieu de vie, de bien-être, de rencontres et d’échanges.
Et c’est sans intérêt mais…
Les plus “années 80” d’entre vous auront relevé la référence on ne peut plus explicite et assumée à un dessin-animé de mes jeunes années, tant dans le nom que dans l’adaptation du logo…
Va Jayce, conquérant du lointain (…)
Illumine les chemins obscurs de l’univers.Va Jayce, conquérant du bonheur,
Extrait du générique
Viens libérer le monde
de la terreur des monstroplantes*.
(* le capitalisme)